Les reliques étaient abritées dans une grande chasse installée au fond du chœur de la chapelle-haute. La tribune des reliques a été installée après la consécration de la chapelle en 1248 et avant 1267.
Crédit photographie: Vue en contre-plongée de l'abside de la chapelle-haute et la tribune des reliques © Pascal Lemaître / Centre des monuments nationaux
Le chevet de la chapelle-basse est éclairé par des fenêtres à deux lancettes. Les vitraux datent du XIXe siècle. Les deux colonnes noires, au centre, sont des renforts ajoutés pour soutenir la tribune des reliques de la chapelle-haute.
Crédit photographie: Voûte de l'abside de la chapelle-basse © Romaric Pech / Centre des monuments nationaux
Le portail occidental permettait le roi d'accéder directement à la chapelle-haute depuis ses appartements. Endommagé pendant la Révolution, ce portail a été entièrement rétabli par l'atelier du sculpteur Geoffroy Dechaume vers 1850. Au tympan figue le "jugement dernier" , le Christ est assis et montre ses plaies de la crucifixion, il est entouré par deux anges qui tiennent des instruments de la Passion, les clous et la croix.
Crédit photographie: Sainte-Chapelle de Paris, chapelle haute, portail du Jugement dernier Copyright © David Bordes / Centre des monuments nationaux
La grande rose qui ajoure le sommet de la façade occidentale a pour thème l'Apocalypse. Cette vision de la fin des temps, transcrite par Saint-Jean, met un terme au Nouveau Testament. La rose actuelle a été reconstruite à la fin du XVe siècle et remplace la rose primitive qui traitait le même sujet. La composition s'organise à partir de l’oculus au centre de la rose. Le Christ apparaît assis sur l'arc-en-ciel, le glaive de la parole traversant sa bouche, il bénit Saint-Jean prosterné à ses pieds, en bas à gauche.
Crédit photographie: La grande rose occidentale de la Sainte-Chapelle © Pascal Lemaître / Centre des monuments nationaux
Ces deux carreaux de pavement de la chapelle-haute représentent les fleuves du Paradis. En 1856 les architectes en charge de la restauration de la Sainte-Chapelle ont confié au peinte Louis Steinheil la création du nouveau sol. C'est l'architecte Boeswillwald qui fit installer les dalles en pierre dure incrustées de divers motifs.
Crédit photographie: Carreaux de pavage © Benjamin Gavaudo : Centre des monuments nationaux
La flèche actuelle du monument, construite entre 1853 et 1855, est la cinquième depuis la consécration de la Sainte-Chapelle au XIIIe siècle. Les anges postés à la naissance de la pointe sonnent de la trompette ou tiennent les instruments de la Passion du Christ. Des fleurs de lys dorées sont semées sur les faces de la flèche.
Crédit photographie © Bernard Acloque /Centre des monuments nationaux
Le dallage du sol a été conçu au XIXe siècle par l'architecte Lassus d'après des dessins de Steinheil, mais réalisé par Bœswillwald. Il consiste de pierre dure gravée, incrustés des mastics de couleurs variés. Les deux carreaux présentés ici représentent le fleur de lys, symbole de la monarchie française, est des châteaux de Castille, patrie de la reine mère Blanche.
Crédit photographie: Carreaux de pavage © Benjamin Gavaudo : Centre des monuments nationaux
Jusqu’en 1791 la chapelle basse de la Sainte-Chapelle est le siège de l'une des paroisses du diocèse de Paris, elle est dédiée à la Vierge Marie et ouverte aux personnels et habitants du Palais de la Cité.
A partir de la fin du XIIIe siècle, trésoriers, chanoines et autres familiers de la Sainte-Chapelle de Paris ont été inhumés dans la chapelle basse dont le sol est par conséquent presque entièrement pavé de dalles funéraires.
La Sainte-Chapelle est d'ailleurs le seul édifice parisien à avoir conservé ses dalles funéraires in situ. Dégradées par le piétinement des milliers de visiteurs, elles sont aujourd'hui recouvertes d'une chape de béton par mesure de protection.
Nous espérons que les visiteurs pourraient admirer les dalles à l’issue de la vaste campagne de restauration du monument, en cours depuis 2008.
A gauche la dalle funéraire de Guillaume Bélier, décédé en 1418 ; à droite la dalle funéraire d’un chanoine.
Crédit photographies ©Philippe Berthé/CMN
Au-delà de sa conception audacieuse et novatrice, ce qui émerveille au premier regard c’est la combinaison harmonieuse d’une sensation de légèreté et d’immersion dans un univers d’or et de couleur. Réparties sur quinze verrières, plus de mille scènes s’animent dans la lumière et relatent dans la nef, l’histoire du peuple élu, et dans le chœur, celle du Christ éclairé par les prophètes. La narration conduit vers les temps futurs figurés dans la grande rose de l’Apocalypse.
Crédit photographie © Romaric Pech / Centre des monuments nationaux
Le dernier repas du Christ avec ses apôtres peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion. Notez le petit démon assis sur l’épaule d’un des apôtres, est-ce que c’est bien celle de Judas ?
Vitrail du XIIIe siècle. Panneau de la lancette gauche de la baie de la Passion du Christ (baie H) de la chapelle-haute.
Crédit photographie © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux
Carreaux de pavements, de la chapelle-haute, représentants un loup et un perroquet.
Crédit photographie : © Benjamin Gavaudo /CMN
Les tentures peintes de la chapelle haute ont été réalisées par les architectes, Duban et Lassus, lors de la restauration au XIXème siècle, à partir des traces subsistantes de la décoration originale dans les parties supérieures de la chapelle. Les piles supportant les statues des apôtres dans la chapelle haute ont reçu un décor héraldique. Ici on voit la fleur de lys d’or sur un fond azur, symbole de la monarchie française.
La gargouille est une gouttière, apparue au moyen-âge, destinée à faire écouler les eaux de pluie à une certaine distance des murs d'un édifice.
Les sculptures de la flèche de la Sainte-Chapelle sont l'œuvre d’Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume et son atelier, réalisées entre 1853 et 1855.
Crédit photographie: ©Philippe Berthé/Centre des monuments nationaux
Crédit photographie: Centre des monuments nationaux